UNE nouvelle dynamique est en train de toucher nos régions. Très saine est cette nouvelle dynamique, force est de le croire ! et qui, de surcroît, est en passe de faire des émules dans certains gouvernorats. Les uns sont agréablement surpris par ce nouveau mode de gouvernance de nos biens publics mais d’autres le sont désagréablement. Agréablement surpris parce que les Tunisiens, durant la décennie noire, ont cessé de croire aux roses et ont commencé à intégrer cette banalisation de la corruption et de l’opprobre dans la gestion des biens publics. Et pour cause ! Tous ceux qui les ont gouvernés les ont bernés !
Ils leur ont fait faux bond en jouant le jeu de cette immense pieuvre qui a pris des allures de métastase dans presque tous les secteurs. Mais voici que les visites non annoncées du Président Kaïs Saïed vont redessiner une nouvelle syntaxe dans l’écriture de la gestion des deniers publics. Pas de magie ni de mystère ! Mais beaucoup de patriotisme et une volonté inébranlable de redorer le blason de la Tunisie, de restituer au peuple ce qu’on lui a subtilisé et de ne pas rester sous l’épée de Damoclès brandie par les bailleurs de fonds internationaux. Ainsi ces visites inopinées tout en déterrant des dossiers brûlants ont-elles introduit un nouvel esprit et ont-elles créé une sorte d’attente de la part des Tunisiens curieux de voir « ce qui se passe » sur le terrain à travers les yeux de leur Président.
Voici la nouvelle qui est tombée dans nos dépêches mercredi soir : « Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a ordonné l’ouverture d’une enquête concernant les irrégularités relevées dans une ferme laitière située à Medjez El-Bab, gouvernorat de Béja. Cette exploitation, relevant de l’Office des terres domaniales, fait l’objet de manquements nécessitant des mesures urgentes à l’encontre des responsables identifiés ». C’est pour vous dire à quel point c’est réjouissant. Réjouissant parce qu’enfin certains ministres et gouverneurs ont compris qu’ils doivent agir sur le terrain et ne plus attendre les instructions d’en haut. Oui c’est un nouveau type de gouvernance conduit non avec des mains tremblantes. Cela prouve aussi que les régions sont en train de se prendre en charge non seulement en matière de développement mais aussi en matière de lutte contre la corruption. Nous espérons voir ce sain réflexe s’étendre davantage à d’autres ministères qui ne se sont pas encore manifestés.
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